Issu d’un univers à la fois géométrique et poétique qui illustre le domaine de l’architecture, mon travail se poursuit par un processus de construction et de déconstruction via le médium de la peinture.

La question de l’objet à peindre est la problématique de ma recherche. J’étudie, donc, et j’invente différentes méthodes pour trouver les sujets d’inspiration.

La géométrie et la construction étant les thèmes qui m’ont construit intellectuellement, j’ai donc commencé une bibliothèque de pictogrammes par des formes simples : le carré, le triangle et le cercle.

Par un procédé mécanique de division et compartimentation avec l’utilisation de grilles, je génère différentes combinaisons en mettant en tension le «plein» et le «vide».
Ainsi avec cette première étape j’obtiens plusieurs formes 2D qui deviennent des sources d’inspiration.
Par ailleurs mon travail de peinture se construit également en utilisant des perspectives et des formes 3D.
Ces pictogrammes doivent aussi contribuer au processus de réalisation. L’étape suivante est donc de s’en servir pour générer une bibliothèque de formes. Celles-ci deviennent des objets qui permettent de jouer par modulation. C’est-à-dire d’être utilisés comme sources de créativité pour peindre.

Les possibilités sont, ainsi multiples et variées. Les questions de scénographie avec les fonds, les décors, les textures, lumière et points de vue constituent la dernière étape du travail. Le choix de chaque paramètre aborde différents thèmes de l’histoire de la peinture : l’architecture, la nature morte, le design, le paysage…